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Kinés libéraux et étudiants en IFMK : les mêmes revendications ?

kinés libéraux

Les étudiants en masso-kinésithérapie dénoncent leur précarisation. De leur côté, kinés libéraux et hospitaliers demandent toujours une revalorisation de leur rémunération.

Les masseurs kinésithérapeutes revendiquent une revalorisation de leur rémunération… 

Depuis plusieurs mois, l’actualité de la profession de la Masso-kinésithérapie est marquée par la mobilisation des professionnels. Ces derniers demandent une revalorisation de leur rémunération. Certes, ils ne peuvent plus prétendre que cette rémunération des actes dispensés souffre d’un gel depuis des années. Des efforts ont été en effet consentis par le gouvernement à l’occasion des dernières négociations. Cependant, les masseurs kinésithérapeutes estiment que le compte n’y est pas. D’autant plus qu’ils vont devoir répondre à de nouveaux défis. En effet, le vieillissement de la population, la multiplication des pathologies chroniques et la réorganisation du système de santé en font partie. 

Les kinés libéraux soulignent également les difficultés économiques des jeunes diplômés qui envisagent de se lancer dans la profession. 

Les futurs kinés libéraux dénoncent des conditions d’études difficiles et (très) inégalitaires 

La réforme des études de santé a modifié le parcours des futurs masseurs kinésithérapeutes notamment. Désormais, ces étudiants n’ont plus à angoisser en s’inscrivant en PACES (Première année commune aux études de Santé) mais doivent choisir entre le Parcours Spécifique Accès Santé (PASS), la Licence avec option accès Santé (LAS)  et la licence 1 de STAPS (Sciences et techniques des activités physiques et sportives). C’est en suivant ce nouveau parcours, qu’ils peuvent accéder à l’un des Instituts de formation en maso kinésithérapie (IFMK). Ils obtiendront leur diplôme d’État, désormais reconnu au grade de master, après 4 années d’étude.

Depuis des années, les masseurs-kinésithérapeutes et les associations étudiantes dénonçaient les inégalités de traitement pour les étudiants. Les IFMK publics ne proposaient pas tous en effet les mêmes tarifs, et certains obligeaient les étudiants à contracter de lourds emprunts pour pouvoir financer leur scolarité. Certes, l’avenant de juillet 2023 a posé le principe de groupes de travail pour parvenir à l’égalité (des coûts de scolarité) pour tous les IFMK publics.  En échange, il était donc exigé des futurs étudiants une obligation d’exercice de deux ans en salariat ou en zone sous-dotée ou très sous-dotée.

Des études de kinésithérapie de plus en plus condamnées et condamnables ? 

A ce jour, les groupes de travail, mis en place par l’avenant de juillet 2023, sont à l’arrêt et les inégalités se font toujours aussi criantes dans les IFMK. C’est ce que dénonce une tribune, signée par un collectif d’associations et publiée dans le journal Le Monde : Etudes de kinésithérapie : « Devenir professionnel de santé ne devrait pas être un luxe ».

Les auteurs dénoncent cette réalité, contraignant les futurs kinés à devoir trouver un emploi à temps plein pour pouvoir financer leurs études et/ou à s’endetter lourdement pour pouvoir décrocher le précieux sésame. Dans tous les cas, la profession de kiné libéral fait, dans ces conditions, moins rêver les jeunes. Et pourtant, on connait les besoins en termes de soins en kinésithérapie dans les années à venir. Les étudiants en kinésithérapie « tirent donc la sonnette d’alarme » et dénoncent leur précarisation. 

Combien de chiffres faudra-t-il encore pour alerter ? Combien de temps continuerons-nous à foncer dans le mur avant d’agir ?

Il faudra attendre la réponse du Ministère de la Santé pour savoir si elle a été entendue. 

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