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Devenir kiné libéral, incertitude et doute sur l’avenir des études en kinésithérapie

Alors que les étudiants sont concentrés sur la rentrée 2019-2020, les autorités publiques s’empressent de finaliser la réforme des études de santé, qui devra être en vigueur à la rentrée 2020. Et les masseurs kinésithérapeutes restent aujourd’hui encore dans un flou presque complet.

Les masseurs kinésithérapeutes en attente de précision sur leur formation initiale

Qu’ils se destinent à devenir kinés libéraux ou à travailler dans un centre hospitalier, les étudiantes et étudiants des IFMK (instituts de formation en masso-kinésithérapie) se demandent encore quelles seront les réformes de ces études spécifiques. En effet, depuis l’annonce du plan de réforme du système de santé, Ma Santé 2022, on sait que la réforme du 1er cycle des études de santé sera opérée au cours de la rentrée 2020-2021. La suppression de la Première année commune aux Etudes de Santé (PACES) a été actée pour cette rentrée 2020 alors même que cette PACES représentait jusque-là le premier accès aux études de kinésithérapie.

L’ordre national des masseurs-kinésithérapeutes, de nombreux kinés libéraux et hospitaliers et la quasi-totalité des syndicats représentant la profession se sont indignés du flou et des incertitudes, qui règnent encore sur cette réforme de la formation des masseurs kinésithérapeutes. En mars dernier, le texte de loi, encadrant la suppression de cette PACES, a été votée par les députés, en même temps que la suppression du numerus clausus. La rentrée 2019 – 2020 sera donc la dernière, pour laquelle le numerus clausus déterminera encorele nombre de places disponibles.

Le numerus clausus pour la rentrée 2019 (JO du 20 et du 30 avril 2019)

Numerus Clausus 2019 Numerus Clausus 2018
Orthophoniste 905 874
Audioprothésiste 282 238
Infirmier 30920 30921
Masseur Kinésithérapeute 2854 2789
Psychomotricien 990 978
Orthoptiste 448 435

L’avenir des études en Masso-kinésithérapie, des questions en suspens

Si ces deux mesures (suppression de la PACES et du numerus clausus) sont déjà actées, les autres mesures ne sont pas encore connues, alors que le temps presse. La rentrée 2020-2021 se prépare dès à présent dans les universités de médecine et les IFMK. Les kinés libéraux et hospitaliers ambitionnent de voir leur profession intégrer à un parcours commun à toutes les professions médicales, comme d’autres professionnels de santé. Mr Jean Sibilia, président de la Conférence des doyens de faculté de médecine, admet qu’à ce stade, les questionnements sont nombreux et il tente (vainement ?) de rassurer : « Les modalités précises seront déterminées par des décrets et des arrêtés. (…) il reste encore beaucoup de travail, dans un délai très serré ».

On évoque alors le remplacement de la PACES par un portail santé, qui même s’il n’en porte pas le nom, repose sur le même principe de la sélection. En revanche, cela permettrait à celles et ceux, qui veulent devenir kinés libéraux ou hospitaliers, de s’inscrire dans n’importe quelle université (et non plus dans une faculté de médecine, comme c’est le cas aujourd’hui). D’autres problématiques apparaissent alors et il faudra y apporter des réponses concrètes le plus rapidement possible.

Devenir kiné libéral, quels changements dans les années à venir ?

Il est difficile de savoir quelles solutions seront privilégiées par les autorités publiques dans les semaines à venir, d’autant plus que cette réforme des études de santé est aussi l’occasion pour les syndicats représentatifs des masseurs kinésithérapeutes de porter d’autres revendications, comme la revalorisation des études de kiné. Toujours est-il, qu’en attendant cette rentrée 2020, les étudiants pourront compter sur l’ouverture d’une nouvelle école de kiné, la seule en 2019 à Nevers. Porté par l’Institut de Formation Paramédicale (IFPM), ce nouvel IFMK reste, comme tous les autres, en attente des nouvelles directives quant à sa rentrée de 2020. En revanche, et répondant à l’esprit porté par le Ministère de la Santé, l’IFMK de Nevers réservera quelques places gratuitement pour les étudiantes et étudiants s’engageant à ne pas Devenir kiné libéral mais à travailler dans les hôpitaux de la région, une autre manière de lutter contre le manque de kinés en milieu hospitalier.

Et vous, qu’attendez-vous de cette réforme des études de santé à la rentrée 2020 ? Les incertitudes du moment ne vous apparaissent-elles pas comme trop importantes à quelques mois seulement de l’entrée en vigueur de cette réforme ?

25 commentaires sur « Devenir kiné libéral, incertitude et doute sur l’avenir des études en kinésithérapie »

  1. Kiné libéral? Un métier de passion que pratique mon mari. Mais futurs étudiants ou futurs kinés , je vous plains! Vous allez devenir salariés de la Sécu ! Être étranglés par des quotas , ne pas pouvoir exercer votre métier comme vous le voulez ! Payer des taxes exorbitantes à l’état , à la ville pour avoir le droit de travailler ! Les impôts ! Finalement un plombier gagne mieux sa vie! Et se fatigue moins! Mon mari va avoir 60 ans et il a encore 7 ans à faire pour être retraité,eh oui, c’est ça aussi être indépendant ! Alors bon courage !

  2. Oui pas facile de s orienter les jeunes et médecine qu’ est ce que ça va donner!!!!!

  3. Philippe FREUND | 27 juin 2019 à 16 h 55 min |

    Absolument pas d’accord. Il y aura toujours des débouchées pour des jeunes ambitieux, travailleurs, qui iront chercher bien au delà de leur formation initiale, d(autres compétences. Le kiné gardera toujours ce lien privilégié avec les patients. Je dirai même que le problème de la sécurité sociale n’en est pas un…

  4. Je n’ai pas du tout la même vision de notre métier que vous. Beaucoup plus optimiste…et heureusement pour les jeunes qui vont lire… Notre métier sera toujours bien accueilli auprès des patients. Un rôle privilégié. Et pour des jeunes ambitieux, passionnés; qui ne se contentent pas de leur formation initiale et vont chercher « ailleurs », d’autres techniques, d’autres compétences, l’avenir n’est pas sombre, bien au contraire. quand au plombier qui gagne mieux sa vie, c’est une caricature bien connue mais un peu usée, convenons en…

  5. Elisabeth Legay .Vous avez bien raison et malheureusement j ai encore 22 ans à tenir .Ce métier est en perdition et aucun représentant de notre profession ne nous défend ?

  6. C est très caricatural votre message elisabeth….et pas sympa pour les plombiers qui selon vous se fatiguent moins…avez vous déjà porté un cumulus à changer ..bosser a l interieur de conduits sans air….pourquoi dénigrer le métier de plombier..
    C est très honorable ….

  7. Inadmissible nous avons besoin des kinés qui pour la plupart font un travail remarquable et évite que l’on s’empoisonne plus avec les médicaments

  8. Elisabeth Legay il faut augmenter la séance surtout s’il est consciencieux et qu’il ne traite pas plusieurs patients en même temps

  9. Annie Vacherc’est ce qu’il fait! Il a déjà dû revendre il y a des années quand les quotas sont passés la moitié de sa patientèle !

  10. Sylvie Owczarek, c’est bien là le « malheur » de cette profession ! Où en France un métier n’est pas représenté dignement, où on ne peut travailler selon sa conscience, en pleine liberté ?

  11. Philippe Freund vous êtes bien naïf ! Nous connaissons personnellement un plombier bien plus riche que nous….je ne travaille pas, bien handicapée depuis 21 ans par la fibromyalgie, un comble pour une épouse de kiné ! Le problème n’est pas là, la Sécu a accusé les kinés en premier pour leur trou! Puis les autres professions libérales médicales… Alors que c’était faux! Je ne veux pas rentrer dans un débat interminable, tout ce que je sais c’est que mon mari est un passionné , doué ,qui se tient au courant des formations, qui fait des stages, ses patients l’adorent c’est lui le plus âgé dans un cabinet de 7 kinés, on en a donné de l’argent à l’état et à la retraite dans 7 ans ,il sera vidé !

  12. Emmanuelle Sebald-Kubler je suis entièrement d’accord avec toi.Si il y avait des métiers où l’on se repose , cela se saurait !tous les métiers ont leurs avantages et leurs inconvénients ?
    Enjoy your Life ?

  13. Naïf, je ne le pense pas après 35 ans de libéral… Je ressens beaucoup de frustration dans ces propos. Mais c’est normal, cela fait un peu partie de ce discours qui l on entend partout…Bien entendu la sécu nous opprime?, c’est bien connu. Mais lorsque je prends en stage un jeune californien dans mon cabinet, il est halluciné de voir les cartes vitales et non les cartes bleues passer dans les lecteurs. Par exemple. Et là sécurité sociale n’est pas l’alpha ni l’omega de notre métier. Il est indispensable que les jeunes se demarquent et trouvent des créneaux hors sécu, il y en a beaucoup et souvent plus gratifiants. Oui nous avons un métier fatiguant car c’est un travail qui devrait être manuel, comme le plombier et c’est là un point commun que nous avons.

  14. Je dis que les politiques sont inconscients de notre démographie pour ouvrir encore des écoles de kinés. Mais leur intérêt est effectivement que nous soyons hyper nombreux pour nous obliger à travailler en établissements pour des salaires de misère.

  15. Philippe Freund vous avez hélas une vision idyllique et angélique du futur de notre profession. Qui va rémunérer tous ces professionnels quand la sécu aura considérablement resserré les boulons?? Pas les patients avec leur propre argent en tout cas…

  16. Mais je n’ai pas dit le contraire ! Je connais personnellement un plombier ! Vous l’avez lu? Et le métier de kiné, vous croyez qu’il n’est pas fatigant? Rien qu’un bon vrai massage décontractant , il a de muscles qu’il n’avait pas en début de carrière !

  17. C’est facile, faut juste avoir le courage d’aller quelques années en Belgique chez les gogols

  18. Mac La Belgique c’est la Lose!!!

  19. Quelle réforme ????

  20. Aller en Espagne c’est top ?

  21. C’est une belle profession qui demande aujourd’hui de s’accrocher …….. J’ai ma fille qui vient de terminer sa PACES et elle vient d’intégrer une école de kinésithérapeute son voeux « pieux » depuis le collège, elle en a « bavé » en médecine pourquoi n’a t’on pas laissé la prépa kiné qu’il y avait avant ??????? De plus on ne veut pas les reconnaitre en master !!!!!! Tout çà par pure économie de la sécurité sociale, le bien être et les soins des patients ne sont plus mis en avant seul le « fric » compte sauf bien sûr pour ceux qui font les lois car « EUX » n’ont pas le problème de trouver un spécialiste il y aura toujours les copains bien placés et les meilleurs bien sûr pour les soigner ! Et pourquoi un kiné n’a pas le droit de se mettre en libéral pourquoi c’est la région qui doit décider du cotta !!!!

  22. Je suis en terminal, je veux devenir kinésithérapeute, le corps et l’anatomie sont ma passion. JE SUIS PERDU, je ne comprend pas, je ne sais pas ce que je dois faire, est ce que quelqu’un peut m’aider. Avec la réforme je ne sais pas quoi faire.

    Merci d’avance

  23. c’est dramatique des employeurs qui refusent de payer pour des accidents de travail sachez le c’est super fréquent moi ça m’est arrive j’en garde des séquelles graves plus de 8 ans après car j’ai pas pu finir mes séances de kiné car je ne roule pas sur l’or

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