L’exercice isolé des médecins, des kinés libéraux et plus généralement de tous les professionnels de santé n’est plus une forme prônée par le Ministère de la Santé. Depuis des années, ce dernier incite à plus de coordination et à un regroupement des acteurs concernés. Entre MSP et CPTS, les kinés libéraux doivent eux-aussi s’habituer à ces nouvelles formes d’exercice.
Les multiples formes de coordination, au cœur de l’organisation du travail des kinés libéraux
On le souligne assez fréquemment depuis de nombreuses années, la manière d’exercer son activité s’est diversifiée ces dernières années pour le kiné libéral. Les étudiants choisissant la voie libérale après avoir obtenu leur diplôme de masseur kinésithérapeute ne sont plus contraints de devoir s’engager dans un exercice solitaire de leur profession. Au contraire, ils sont incités, depuis bien longtemps, à se regrouper. Au départ, les cabinets de kinés libéraux accueillaient plusieurs professionnels, qui mutualisaient ainsi les couts liés à leur installation tout en s’assurant de pouvoir exercer dans les meilleures conditions. Puis, le regroupement s’est également fait avec d’autres professionnels de santé, qu’il s’agisse d’infirmières libérales, de médecins généralistes et bien d’autres.
Ces structures de coopération se sont multipliées, et désormais les centres de santé et autres maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP) sont devenues une ambition affirmée par les pouvoirs publics. Les dernières évolutions législatives accordent des avantages et des incitations pour les professionnels de santé en général et les kinés libéraux en particulier, si ils acceptent de s’installer dans une telle maison de santé pluriprofessionnelle. Si l’exercice au quotidien pour les kinés libéraux s’en trouve modifié, cette ambition vise avant tout à lutter contre les déserts médicaux et à garantir la liberté et l’égalité de tous devant l’accès aux soins. Et comme cette volonté fait partie des priorités du gouvernement, plusieurs dispositifs de la Réforme « Ma Santé 2022 » font de cette coordination des soins dits de ville un axe fort pour transformer notre système de santé.
Les CPTS, de nouvelles pistes pour l’avenir des kinés libéraux et de tous les professionnels de santé
Alors qu’Agnès Buzyn visitait, le 3 mai dernier, un tel centre de santé, elle a de nouveau réaffirmé l’importance qu’elle portait à la multiplication de ces structures. : » On voit bien que sur les pathologies chroniques, et les soins aux personnes âgées, nous avons besoin de coopérer entre les kinésithérapeutes, les infirmières, et autres professionnels etc. »
Pour le kiné libéral, c’est une manière d’en finir avec la solitude de l’exercice dans un cabinet isolé et de profiter d’une véritable équipe de soins. Pour les patients, c’est la garantie de pouvoir trouver, en un seul lieu, une réponse pertinente pour faire face à tous les besoins. Pour Mme la Ministre, « cette organisation répond à la fois à l’aspiration des professionnels et aux besoins des territoires et des patients. »
On comprend mieux alors, que dans la réforme du système de santé, adoptée en 2018, la multiplication des Communautés Professionnelles Territoriales de Santé (les CPTS) soit devenue une priorité absolue, puisque l’ensemble de l’Hexagone devrait être concerné à l’horizon 2021. Le projet est ambitieux, puisqu’on dénombre à ce jour 75 CPTS validées par les autorités régionales de santé.
Les professionnels de santé appelés à se mobiliser pour conforter l’attrait des CPTS
Car si les CPTS ont vocation à susciter et / ou renforcer la coordination entre les professionnels de santé, ils reposent sur l’initiative et la bonne volonté de ces derniers. Bien qu’une disposition laisse à l’ARS la possibilité d’initier la création d’une telle communauté, le Ministère de la Santé insiste que seule la mobilisation des kinés libéraux et autres acteurs concernés pourra garantir l’efficacité de ces communautés territoriales. Si l’un des objectifs de ces CPTS consiste bien à améliorer la relation entre les différents professionnels de santé, la finalité ultime réside néanmoins dans la volonté de simplifier et fluidifier le parcours de soins de chaque patient. Les médecins, les infirmières libérales, les kinés libéraux, …., doivent donc être porteurs de ces initiatives, pour lesquelles les autorités locales sont prêtes à s’engager. Car avec la création d’un label « Hôpital de proximité », la réforme « Ma Santé 2022 » replace le patient au cœur de la politique de santé publique, et ces CPTS en restent une manifestation incontestable. La question, qu’il reste à traiter, concerne l’objectif même de 1.000 CPTS avant la fin de la mandature.
Et vous, pensez-vous que ces CPTS soient bénéfiques aux patients ? Et aux kinés libéraux ? Pensez-vous qu’en voulant créer 1.000 CPTS, on ne perde pas un peu de l’attrait du dispositif, qui se concentrait essentiellement dans les initiatives locales ?
Geay Marc
C quoi les CPTS
CPTS ?
Communauté professionnelle territoriale de santé
https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/fiche_12.pdf
Communauté professionnelle territoriale de santé
Communauté professionnelle territoriale de santé
Ke crois que MSP c est dans un lieu commun, CPTS c est un genre d association ou des pros s engagent à travailler ensemble mais chacun dans son cabinet…..
Ces nouvelles structures seront d’une forte valeur ajoutée pour le Bien -Etre du patient . Soigner autant le corps que l’esprit dans sa globalité . Les échanges inter – médicaux et paramédicaux amélioreront la vie des patients .
Tout ce que je veux c est trouvé un kinésithérapeute qui veuille bien nous donner un rendez vous.
Pouvez vous me dire pourquoi aucun kinésithérapeute n est disponible pour s occuper des personnes âgées de l EPHAD les émeraude à belle vue à Bourges ???
Mon père 85ans qui s est cassé le col du fémur ne sera aidé que par le personnel de l EPHAD qui a déjà beaucoup à faire !!!!
Serait ce un problème de rentabilité ?
Le soucis premier n’est pas ces nouvelles structures mais la formation
Je suis Kine depuis 25 ans … mon fils qui a 19 ans vient de raté pour 0,8 point l’accès aux études de Kine … staps
Nous avons rendu l’accessibilité aux études tellement difficile… nous formons des têtes mais de mauvais techniciens… j’en ai dernièrement eu la preuve en récupérant un jeune fille qui sortait d’un centre après LCAE…au bout d’un mois pas de lever de sidération avec un 4 ceps non travailler… ah si la press
Alors arrêtons toutes ces conneries et formons de bons kines techniciens …
Caroline Vandelanotte et un bon pas des machines
Qu’est ce que c’est que cette nouvelle embrouille ?…..
Comprends pas
Alain Lovati bien dit….
L une des missions de ces CPTS est d améliorer l acces aux soins et dans les regions sous dotées d améliorer l attractivité.
Caroline Vandelanotte je pense que Michelle Trotynette veut parler des kinés qui ont un cabinet avec 4 pièces aménagées dans leur cabinet et qui sont seuls. Dans le même créneau horaire ils mettent en route 3 personnes sur les appareils (vélos, etc) et eux font le patient qui a besoin de massages. 4 RV par heure. Et ce n’est pas exceptionnel. Perso ma kiné n’a qu’une pièce pour travailler. Des comme elle sont rares.
Maddy Padusirand c’est helas le même probleme partout. Les listes d’attente sont longues si on n’est pas déja un client déjà venu…. c’est comme les medecins et les dentistes et les ophtalmos… pas assez dans certains endroits.
Nelly Tataryn Julien tout à fait ça
Bruno Tirel
qu’est-ce que des MSP ou des CPTS
Merci beaucoup pour votre appréciation
Nelly Tataryn Julien le nom de votre kiné svp.
Je n en ai pas je suis à Bretigny sur orge. Ils ne prennent que les personnes qui se sont faits opérer. Je suis sur liste d attente depuis 3 mois.