Professionnel de santé, le kiné libéral reste aussi un indépendant, qui doit anticiper et s’efforcer d’accroitre son activité et donc diversifier sa patientèle. Quelles sont les solutions envisageables lorsque l’on est kiné libéral ?
Quand les kinés libéraux doivent répondre aux nouvelles attentes des patients !
Si le kiné libéral s’efforce de bien préparer sa période de lancement, il doit aussi se projeter dans l’avenir, en anticipant les nouvelles attentes des patients en général. Il en va du développement de son cabinet libéral de kinésithérapie. Même si chaque situation est unique, même si les kinés libéraux doivent s’adapter au territoire, sur lequel ils exercent, même si le quotidien est bien différent entre un kiné libéral installé dans un désert médical et un confrère installé dans une maison de santé au cœur d’une ville provençale, tous connaissent la même exigence : développer, et au moins maintenir, leur activité professionnelle. Cette nécessité est d’autant plus criante, lorsque l’on prend connaissance des prospectives démographiques des kinés en France, avec l’annonce d’une augmentation trop rapide de la profession. De nombreuses études existent pour permettre aux kinés libéraux d’avoir une vue d’ensemble. Ainsi, la Direction Générale des Entreprises a publié une synthèse sur l’activité du masseur kinésithérapeute libéral. Au 31 décembre 2014, les recettes encaissées par un kiné libéral s’élevaient en moyenne à 85.273 € pour un revenu moyen de 43.105 €.
On sait, que le vieillissement de la population impliquera nécessaire une augmentation de la demande de soins, même si cette augmentation devrait être plus que compensée par la hausse des kinés libéraux. Toujours est-il, que comme toute profession indépendante, les kinés libéraux se doivent d’anticiper et d’identifier les opportunités existantes pour développer leur patientèle et leurs activités. Deux grandes pistes (il en existe bien d’autres) peuvent être mises en avant.
Les entreprises, une nouvelle patientèle pour les kinés libéraux ?
Professionnel de santé reconnu du système et des patients, le masseur kinésithérapeute est aussi un spécialiste de la prévention. Le rôle du kiné libéral dépasse les portes et les murs de son cabinet, et depuis longtemps, le kiné libéral accompagne les entreprises et les professionnels dans leurs actions de prévention. La multiplication des troubles musculosquelettiques (TMS) notamment a mis en lumière le rôle du kinésithérapeute en la matière. Répondant à cette tendance de la prévention mais aussi du bien-être, plusieurs start-ups françaises proposent ainsi le déplacement de masseurs kinésithérapeutes et d’ostéopathes au sein même de l’entreprise. Mais le kiné libéral peut organiser lui-même l’aménagement de ses cabinets de kinésithérapie éphémères. Pour une après midi ou une journée, le masseur kinésithérapeute pourra proposer massages et atelier d’éducation et prévention, en fonction de l’entreprise contactée. C’est une opportunité de développement de son activité, que le masseur kinésithérapeute libéral ne doit pas négliger, au risque de laisser d’autres professionnels capter ce nouveau type de patientèle.
Maux de dos, accompagnement pour bien vieillir, … les spécialisations, une opportunité pour les masseurs kinésithérapeutes ?
Les patients se rapprochent fréquemment du kiné libéral, le plus proche de leur domicile, après une prescription médicale. La proximité du cabinet libéral de kinésithérapie et les horaires d’ouverture de ce dernier constituent des critères essentiels dans une grande partie des cas. Pourtant, il existe aussi des patients recherchant des kinés spécialisés dans une discipline ou une autre. Le médecin pourra orienter ses patients vers un kinésithérapeute pédiatrique mais les patients eux-mêmes pourront rechercher un kiné libéral, spécialisé dans le traitement des maux de dos. Le vieillissement de la population, évoquée ci-dessus, implique aussi la mise en place de conseils et d’ateliers pour prévenir d’éventuels troubles de la motricité notamment. La spécialisation du kiné libéral représente donc également une voie à étudier plus en profondeur pour développer et diversifier sa patientèle. Il faudra alors réussir à communiquer sur cette spécialisation, sans pour autant déroger aux règles encadrant la communication des kinés libéraux, règles précises et contraignantes.
Et vous, avez-vous réfléchi ou même mis en place de telles actions de diversification pour développer votre activité ? Selon vous, quelles sont les voies les plus porteuses en la matière pour les années à venir ?
Le vieillissement de la population est important. Donc une prévention serait une piste au détour d’un mal de dos, d’une chute…
Damien Duveau
En fait il vous dise d’être spécialiste mais sans reconnaissance de la spécialité !, et d’être kine et de soigner le mal au dos et d’ouvrir vos cabinet 60h par semaine mais que croyez que nous les vieux ,on a fait dans notre carrière !!!!?????
https://amadys.fr/agenda/formation-reeducateurs-clermont-ferrand-auvergne-rhone-alpes-1-02-2019/
Déjà, il faudrait aussi que les généralistes prescrivent les soins, que la thérapie manuelle(ça c’est trop top) soit reconnue comme les actes de kiné, et soit remboursée, la S.S. doit aussi faire un effort et reconnaitre que le kiné n’est pas du luxe, les patients en ont besoin.